En , l’organisation humanitaire Save the Children met tout en œuvre pour que les enfants des rues aient accès à une scolarisation normale. Réussir à les éduquer est devenu l'un des plus gros défis du gouvernement, qui connaît des difficultés à faire appliquer sa loi pour ledroit à l'éducation (Right to Education Act). Votée il y a un an, cette loi vise à scolariser gratuitement plus de dix millions d'enfants, âgés de 6 à 14 ans. Seuls cinq États sur 29 (l'Andhra Pradesh, l’Arunachal Pradesh, l'Orissa, le Sikkim et Manipur) ont pris des mesures pour l’appliquer.
Pénurie de enfants épuisés par le travail, parents désintéressés, enseignants non qualifiés : les freins sont nombreux pour faire accéder le plus grand nombre à cette précieuse éducation. « C'est parfois difficile de leur faire classe, ils sont tellement fatigués », témoigne Pradeep Kumar, qui travaille sur ce programme. C’est le cas de Deepchand, 14 ans et orphelin. Très tôt le matin, avant de se rendre à l’école, il parcourt les rues de New Delhi pour ramasser tout ce qui peut lui rapporter un peu d'argent.
De nombreux parents pauvres dépendent en effet de l'argent que leur apportent leurs enfants et ne voient donc pas l'intérêt de les envoyer à l’école. « Les parents sont tellement focalisés sur l'argent pour survivre que la valeur de l'éducation n'a pas de sens pour eux », relève l'enseignante Nivedita Chopra. « Mais s'ils sentent que cela peut finalement se traduire par une meilleure vie pour eux, ils peuvent peut-être changer d'avis », espère-t-elle. Enfin, la pénurie d'enseignants, estimée à 1,4 million, est un vrai fléau pour des classes qui sont déjà surchargées.
Pénurie de enfants épuisés par le travail, parents désintéressés, enseignants non qualifiés : les freins sont nombreux pour faire accéder le plus grand nombre à cette précieuse éducation. « C'est parfois difficile de leur faire classe, ils sont tellement fatigués », témoigne Pradeep Kumar, qui travaille sur ce programme. C’est le cas de Deepchand, 14 ans et orphelin. Très tôt le matin, avant de se rendre à l’école, il parcourt les rues de New Delhi pour ramasser tout ce qui peut lui rapporter un peu d'argent.
De nombreux parents pauvres dépendent en effet de l'argent que leur apportent leurs enfants et ne voient donc pas l'intérêt de les envoyer à l’école. « Les parents sont tellement focalisés sur l'argent pour survivre que la valeur de l'éducation n'a pas de sens pour eux », relève l'enseignante Nivedita Chopra. « Mais s'ils sentent que cela peut finalement se traduire par une meilleure vie pour eux, ils peuvent peut-être changer d'avis », espère-t-elle. Enfin, la pénurie d'enseignants, estimée à 1,4 million, est un vrai fléau pour des classes qui sont déjà surchargées.
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